Le 10 mars 1917, François dit Emile Rouget décède des suites de ses blessures à Vadelaincourt.
Né le 25 novembre 1878 à Gennes, Émile a 36 ans lorsqu’il est mobilisé au 21e bataillon de chasseurs à pied / train de combat. Il est premier conducteur, ce qui signifie qu’il s’occupe des chevaux.
Il est blessé grièvement une première fois par des éclats d’obus, puis repart sur le front. Blessé une deuxième fois, amputé de la jambe, il décède le 10 mars 1917 des suites de ses blessures à l’hôpital de Vadelaincourt dans la Meuse.
Cultivateur à Gennes, il est en charge d’une famille de quatre enfants. Sa famille a conservé une nombreuse correspondance adressée à son épouse Sabine et ses enfants. Il y exprime son inquiétude et son découragement d’être loin de sa famille et de son exploitation agricole. Il prodigue des conseils à sa femme qui assure seule la tenue de la ferme et s’efforce de maintenir à distance son autorité de père sur ses enfants.