Le 23 octobre 1916, Lucien VERNIER est tué par un éclat d'obus alors qu'il est guetteur à l'avant-poste d'une tranchée à Bouchavesnes, dans la Somme. Il avait tout juste 20 ans.

Né le 12 février 1896 à Gennes, de Vital VERNIER, garde-forestier, et de Joséphine GENILLOUX, il est enrolé au sein du 172e régiment d’infanterie avec lequel il participe à la bataille de la Somme.

C’est un aumônier-brancardier, le père BELAMY, qui écrit à la famille pour relater les circonstances de sa mort : Le 23 octobre 1916, guetteur placé à l’avant-poste d’une tranchée, il est tué sur le coup par l’explosion d’un obus qui l’enterre à mi-corps. Dans la nuit, ses camarades essaient de le dégager, mais un deuxième obus le recouvre définitivement.

Cette mort sans sépulture affecte la famille ; deux années plus tard la mère écrit au père BELAMY pour qu’il lui indique l’emplacement où se trouve son fils. En juin 1918, l’aumonier griffonne un vague plan sur une lettre, tout en lui laissant peu d’espoir de retrouver la dépouille de Lucien… "Par votre dernière lettre je vois que vous êtes toujours dans le deuil, surtout vous, Madame Vernier et cela me fait de la peine. Je ne puis trop vous encourager à la résignation…"

Parmi ses effets renvoyés à la famille, a été conservé son livret militaire, déchiqueté par le souffle de l’explosion…

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